Pièce de théâtre sur
'Ruy Blas' !
La troupe de comédiens transporte
les spectateurs dans l'histoire du 19ème siècle.
En ce jour du 7 octobre
2023, c'est la quatrième fois de ma vie que je vais au théâtre accompagnée de
ma tendre maman. Nous venons voir la pièce de théâtre sur l'histoire de Ruy
Blas écrit en 1838 par Victor Hugo.
Je dois dire que je ne
connais le titre de la pièce et le nom de l'auteur que de nom. Je n'ai jamais
lu le livre ni vu au cinéma ou à la télévision cette œuvre littéraire datant du
19ème siècle ; je connais vaguement l'histoire pour en avoir lu
quelques résumés ici et là. Pour moi, cette soirée va être une grande
découverte tant sur le plan littéraire que théâtrale.
Les spectateurs arrivent
avec impatience au théâtre Marigny. Chacun s'imprègne de l'atmosphère agréable
que procure un théâtre. J'entends des bribes de conversation des spectateurs du
jour ; ils parlent de l'œuvre de Victor Hugo, de la pièce de théâtre, ainsi que
des comédiens. Nous sommes à la représentation de la matinée qui commence à
15h. Dans la salle de théâtre, l'ambiance y est intimiste et chaleureuse. Tous
les sièges rouges accueillent avec plaisir une dame ou un sieur le temps de la
représentation. Au balcon, se trouve une dame avec une caméra et un sieur avec
une perche pour capter le son ; une des ouvreuses m'informe que le spectacle
fera l'objet d'une captation audiovisuelle et que seul la scène et les
comédiens seront filmés. Dix minutes puis cinq minutes avant que l'œuvre
théâtrale commence une sonnerie retentit dans le hall du théâtre afin d'avertir
les spectateurs qui ne sont pas entrés dans la salle puissent entrer avant la
fermeture définitive des portes. La salle de spectacles est dans l'obscurité et
le spectacle peut enfin commencer.
Ruy Blas monte sur scène
et va vers Don Salluste. Les deux personnages échangent quelques mots. Plus
tard, c'est Don César qui arrive sur scène avec une besace moderne dans chaque
main ; il les pose au sol et discute avec son cousin Don Salluste. Il vient d'une
lointaine contrée sous un autre nom. Don Salluste a été disgracié par la reine
d'Espagne et il veut se venger. Il fait une proposition à son cousin Don César
qui – étant chevaleresque – refuse de faire du mal à une dame quelque soit son
rang dans la société. Don Salluste fait appel à ses deux hommes de main pour enlever
son cousin et fomenter sa vengeance coûte que coûte contre la reine. Don
Salluste utilise son laquais Ruy Blas pour exécuter son projet et lui impose l'identité
de Don César.
D'autres personnages
apparaissent sur scène tels que la reine d'Espagne et ses fervents, Don
Guritan, Gasilda, Duegne, Gudiel, un laquais, un premier ministre, la duchesse
d'Albuquerque, des politiciens, etc.
En voyant et en écoutant
la reine d'Espagne, cela se ressent qu'elle se sent emprisonnée dans le palais
royal et par toutes les conventions ainsi que par tous les protocoles qui lui
sont imposés. Je n'aimerai pas être à sa place, la pauvre dame. Ce qui égaille
ses journées c'est la réception de ses fleurs préférées venues de sa lointaine
contrée par un mystérieux sieur ; cela lui procure joie et liberté. Plus tard,
elle reçoit une missive d'amour puis elle fait la rencontre de ce sieur
mystérieux ; elle est aux anges.
Plus tard, un sieur défi
un autre sieur. Aura-t-il lieu ? Suspens car le lanceur de défi a été
éloigné un temps par une dame.
Quelques mois plus tard,
Ruy Blas est devenu le premier ministre et est ravi d'être proche de la reine. C'est
un homme politique intègre qui ose dire les choses directement aux politiciens.
Il pense au bien-être du peuple et est révulsé par l'attitude vile de certains
collègues qui ne pensent qu'à leurs profits et intérêts personnel.
Don César est de retour
et arrive dans un lieu qu'il ne connait pas ; il arrive parmi l'assistance et
s'assoie sur le rebord du fauteuil qui est au troisième puis sourit à la spectatrice
avant de monter sur les planches. Sur scène, il demande plusieurs fois « Il y a quelqu'un ? » J'avoue que je fus
tentée de lui répondre.
S'en suivent d'autres péripéties durant cette œuvre théâtrale. Je n'en dirai point plus pour garder un peu de mystère.
Lorsqu'arrive la scène
finale tous les spectateurs applaudissent avec ferveur. Des « Bravo »
surgissent ici et là parmi l'assistance du jour. Les comédiens viennent
ensemble sur scène pour saluer plusieurs fois le public venu en nombre. Pour ma
part, c'est une vraie découverte tant littéraire que théâtrale. J'ai adoré la
façon de jouer de chacun des comédiens ; cela se voit qu'ils aiment ce qu'ils
font et grâce à leurs jeux de comédiens tous les personnages ont pris vit sur
les planches de la scène théâtrale. Je suis ravie d'avoir pu connaître cette
histoire en voyant cette pièce de théâtre. J'oserai même dire que cette
histoire à une morale – que j'ai moi-même inventée à la fin de cette
représentation – qui est celle-là : « À
soi-même comme à autrui, la vengeance n'apporte que la déchéance. »
La pièce de théâtre a
duré deux heures et dix minutes ; le temps est passé si vite. J'ai bien aimé
cette œuvre littéraire à travers cette œuvre théâtrale. J'ai mis quelques
minutes pour bien entrer dans l'histoire ensuite ce fut un plaisir conquis.
Cependant, en de rares occasions, le texte fut prononcé un peu fort à mon goût.
J'ai adoré le mélange de l'ancien et du moderne : la musique, le décor et les
costumes allient les deux temps, le texte date d'une autre époque et il est
toujours aussi moderne.
Quelques informations :
- Mise en scène : Jacques Weber.
- Distribution : Jacque Weber (Don Salluste) ¨ Kad Merad (Don César) ¨ Stéphane Caillard (Reine d'Espagne) ¨ Basile Larie (Ruy Blas) ¨ Jean-Paul Muel (Don Guritan) ¨ Magali Rosenzweig (Casilda, Duegne) ¨ José Antonio Perreira (Gudiel, laquais, ministre) ¨ Sahra Daugreilh (duchesse d'Albuquerque) + 8 apprentis de l'école « Le Studio ESCA » jouent divers rôles. Les comédiens sont : Aleksandra Betanska ¨ Julien Gallix - Gaspard Gevin-Hié - Maïa Later - Marina Montoya Yepes - Joris Mugica - Alexis Ruotolo - Milena Sansonetti.
Article écrit par © Halcyon !